Une mise en scène peut se dessiner : l’objet se transforme en accessoire au sens d’accessoire théâtral, support d’un jeu dont les règles, pour être efficaces, fluctuent. Sous les doigts de chacun, il s’anime. Comment va-t-il tenir sur cette branche ? Et si je l’enroulais autour du tronc ? Et si je le lançais dans le ciel ? Et si je le posais sur mon visage ? Et si je disparaissais derrière ? Au gré des envies de chacun.e il devient intercesseur, médiateur, révélateur, dérivatif autant qu’instrument de dissimulation, de séduction ou de connexion.
Suite à une résidence au sein d’un espace d’accueil pour les femmes à Brest, un ouvrage a été réalisé qui regroupe une sélection de trois captations des instants vécus par chacun.e lors de son parcours au bois de Keroual : Je voudrais aller me promener dans les bois : Métamorphoses