Broderies
Trois ouvrages réalisés par trois personnes différentes :
→ le premier est une production industrielle à usage commercial,
→ le deuxième et le troisième sont des ouvrages manuels :
→ l’un a été exécuté par une adolescente pendant ses heures de loisirs dans les années 70,
→ l’autre, à l’école, par une très jeune enfant dans les années 2000.
Période
25 mars 2005
Au cours du mois de mars 2005, je lis un texte de Leila Shahid paru dans la revue AUTODAFE (n°2 – Automne 2001). Leila Shahid y évoque la complicité de Jean Genet avec les femmes palestiniennes qu’il a rencontrées en 1970 dans le camp de réfugiés d’Amman. Il admirait leur capacité à résister, à dire leur identité palestinienne bafouée par l’exil grâce à des formes d’expressions culturelles comme la broderie. Elle dit aussi que « …Ce qui fascinait Jean dans la broderie, c’était en fait le geste. Lorsqu’on pique le tissu, on fait un cercle… ». Et pour elle, ce geste, c’est à dire l’incessant va et vient dans l’espace et le temps, lui évoque à la fois « …la manière particulière qu’avait Genet d’habiter le monde… » et la structure littéraire d’Un captif amoureux.